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Les rixes entre résidents sont courantes

On pensait les résidents de maisons de retraite, tranquilles, paisibles, aimables, courtois, etc. Eh bien pas tous… En effet, une étude américaine réalisée par un chercheur de l'Université Cornell de New York, publiée cet été dans la très sérieuse revue The Journal of the American Geriatrics Society, montre que les violences entre personnes âgées au sein d'une même structure seraient fréquentes.

Lorsqu'on entend parler de cas de maltraitance de personnes âgées dans une maison de retraite, on pense immédiatement que c'est le personnel qui est en cause. Mais pas toujours. Ainsi, l'étude du Dr Mark Lachs de l'Université Cornell de New York, souligne que les conflits violents entre résidents partageant un même lieu de vie sont beaucoup plus fréquents qu'on le croit.

Après avoir analysé les registres de la police et étudié le comportement de 747 personnes âgées résidant dans des unités de soins de longue durée, les scientifiques ont relevé 79 incidents –qui ont demandé une intervention policière- impliquant 42 aînés.

La majorité des « embrouilles » (dans 89% des cas) concerne des agressions entre résidents. La plupart du temps, ce sont des petits problèmes domestiques qui dégénèrent : un fauteuil bien placé devant la télé, un contact physique ou l'entrée inopinée dans la chambre d'une autre personne. Toutefois, il convient de souligner que la moitié des personnes âgées étaient atteintes de démence. Ce qui peut expliquer, en partie, que les agressions soient si fréquentes.

Comme le souligne le chercheur dans une interview accordée à Reuters, « je pense personnellement que les conflits entre personnes âgées sont beaucoup plus fréquents que n'importe quel autre type d'agression ». Pour l'auteur, qui déplore le peu d'études sur le sujet, « la violence entre résidents est un vrai problème » pourtant, toujours selon Mark Lachs, on ne peut pas parler de maltraitance car il n'y a aucun sadisme derrières ces actes qui sont plutôt liés à la confusion et au déséquilibre mental.

Et le scientifique de conclure qu'il faut continuer à étudier cette problématique de manière à mieux comprendre les rivalités entre résidents, mais également pour mieux connaître les facteurs déclencheurs de ces violences.


Source : www.senioractu.com

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